L’endométriose est une pathologie chronique inflammatoire, qui varie selon les hormones (système endocrinien), le stress.
De nos jours, l’endométriose peut être traitée médicalement et chirurgicalement selon les différents stades, symptômes, désir de grossesse… mais l’alimentation joue un rôle primordial dans la diminution des symptômes, y compris sur les troubles digestifs, le ralentissement de la maladie, et le bien-être général.
Le principe général de l’alimentation contre l’endométriose repose sur le rôle :
- anti-inflammatoire naturel
- réduction d’hormones en excès (œstrogènes)
- apport de nutriments essentiels à la réhabilitation
Aujourd’hui, peu de personnes consomment des produits bruts mais plutôt des produits ultra-transformés. Ce ne sont plus des aliments mais de la chimie ; il suffit de lire les étiquettes et se poser une seule question : où est-ce que ça pousse ?
Ceci est un conseil, l’essentiel est de sentir bien, de ne pas le voir comme un régime ou une contrainte mais avoir une alimentation saine dans votre quotidien. Elle va vous permettre de comprendre ce qui est bon ou nocif pour votre corps.
Toxicité alimentaire cachée : Les perturbateurs endocriniens
Par définition, les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal dont les œstrogènes qui stimulent le développement des endométriomes et des lésions endométriosiques. Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut faire un point sur ce qui nous entoure, ce que nous utilisons dans notre quotidien qui présente une réelle toxicité .
le PCB (polychlorobiphényles)
En ce qui concerne les PCB, véritables perturbateurs endocriniens, ce sont les protéines d’origine animales surtout riches en graisses qui sont le plus toxiques. Les PCB sont présents dans notre environnement par les sols pollués.
Les dioxines
La dioxine est un polluant organique présent dans notre environnement. De ce fait, la chaine alimentaire est atteinte notamment, dans les graisses animales. Cette exposition a un rôle inflammatoire stimulant la prolifération des cellules endométriosiques.
Le Bisphénol A, les phtalates
Le bisphénol A est présent dans le revêtement des cannettes, boites de conserve et les plastiques.
Les phtalates, produits plastifiants sont présent au contact des denrées alimentaires.
Faire attention au symbole ruban de Möbius, synonyme de présence des perturbateurs endocriniens. Les chiffres 3, 6, et 7 marquent la présence de bisphénols et/ou des phtalates. Les autres chiffres 1, 2, 4 et 5 sont douteux.
Le PFOA (acide perfluorooctanoique)
Le PFOA, c’est le Téflon, un composé perfluoré utilisé dans le revêtement antiadhésif des poêles…
Les pesticides.
Pour terminer sur les perturbateurs endocriniens, n’oublions pas les pesticides. Ce sont des produits phytosanitaires utilisés dans la culture maraichère, visant à éradiquer les mauvaises herbes, parasites, champignons …. Tout ce qui peut nuire à une récolte productive.
Les additifs
Les additifs alimentaires sont des produits ajoutés aux denrées alimentaires industriels. Ils peuvent être soit d’origine naturelle, soit de produits de synthèse. Ces derniers sont toxiques pour l’organisme. Ils sont largement utilisés dans les aliments ultra-transformés comme conservateurs alimentaires, colorants, exhausteurs de goût, régulateurs du pH (correcteur d’acidité), dans la texture, ect …
Les Nitrites, le glutamate, le sorbitol, la lécithine font partis des additifs. Il y en a une kyrielle… à vous de lire les étiquettes.
Plus d’infos : le-point-sur-les-additifs-alimentaires
Les choix alimentaires
Certains groupes d’aliments cachent une toxicité jouant un rôle inflammatoire dans l’endométriose. Il est nécessaire de les remplacer.
Les protéines animales
Les produits laitiers
Les lipides
Les graisses, toutes ne sont pas nocives, il faut bien les choisir et les utiliser. Elles sont riches en oméga 3 et 6. Les oméga 3 ont un rôle anti inflammatoire.
Les vitamines
Les féculents
Le gluten
Le gluten est un ensemble de protéines retrouvé dans certaines céréales comme le seigle, l’orge ou le blé.
La maladie cœliaque est une maladie reconnue, maladie chronique intestinale avec une réaction immunitaire par inflammation et destruction des villosités intestinales. En revanche, l’hypersensibilité au gluten n’est pas une maladie reconnue, mais, l’arrêt du gluten, améliore l’état général selon des études.
Un lien est établi entre l’endométriose et la maladie cœliaque, toutes les deux étant des maladies inflammatoires. On peut conclure qu’il y a une diminution des douleurs dans l’endométriose et qu’une alimentation sans, ou pauvre en gluten est recommandée. Il faut toutefois être vigilant sur les produits industriels sans gluten du commerce.
Les sucres
Les légumes
Les légumes, en particuliers les légumes verts jouent un rôle protecteur. Ils sont à consommer sans modération, sous toutes leurs formes : bien lavés, crus, cuits.
Les crucifères sont des aliments protecteurs, régulateurs du bon œstrogène : brocoli, tous les choux, radis, navet, cresson, moutarde ou encore l’huile de colza.
Il en est de même avec les fruits en les achetant de préférence bio ; faire attention au pamplemousse qui peut altérer l’efficacité d’un traitement médical et augmenter le taux d’œstrogènes.
Les oestrogènes
Il existe 3 types d’œstrogènes naturels mais c’est l’œstradiol qui nous intéresse. C’est une hormone qui joue un rôle dans la reconstruction cyclique de l’endomètre. Il y a véritablement un lien entre l’endométriose et les hormones du cycle menstruel. Les variations importantes de ces hormones ont des répercussions sur la douleur, les saignements et le développement de maladie comme l’endométriose, les fibromes, le cancer du sein et de l’utérus.